mercredi 11 juillet 2012

JAMAIS DE LA DICTURE DE DEVELOPPEMENT AU BENIN

Après le changement, la Refondation…le nouveau concept que Yayi veut avoir comme marque de gouvernance, c’est « la dictature du développement.»
http://www.lanouvelletribune.info/index.php/politique14/11497-la-dictature-du-developpement-nouvelle-trouvaille-de-yayi

EPU_Guide pratique pour la société civile

Guide pratique pour la société civile

Le Bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme met un guide à la disposition aux acteurs de la société civile afin qu'ils prennent part au processus de l'EPU. Ce guide pratique apporte des réponses aux questions suivantes.
  • Comment soumettre des informations pour qu’elles figurent dans le résumé des parties prenantes ?
  • Comment participer à une session du Groupe de travail ?
  • Comment participer à l’adoption du document final de l’EPU au Conseil des droits de l'homme?

communiqué de la FIACAT/Abolition de la peine de mort au Bénin

Le Bénin a adhéré le 5 juillet 2012 au deuxième Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques visant à abolir la peine de mort. Il devient ainsi 9ème pays africain partie à ce protocole et le 17ème pays abolitionniste en Afrique.
http://www.fiacat.org/communique-la-peine-de-mort-abolie-au-benin

Le Bénin a aboli la peine de mort

Paris, Cotonou, le 9 juillet 2012 – Le Bénin a adhéré le 5 juillet 2012 au deuxième Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques visant à abolir la peine de mort. Il devient ainsi 9ème pays africain partie à ce protocole et le 17ème pays abolitionniste en Afrique.
Le 18 août 2011, par un vote à une très large majorité, les députés béninois avaient décidé d’abolir la peine de mort dans leur pays. Le 5 juillet 2012, le Gouvernement a déposé son instrument de ratification. Le Protocole entrera en vigueur au Bénin le 5 octobre 2012 conformément à son article 8 §2 qui stipule que « Pour chacun des Etats qui ratifieront le présent Protocole ou y adhéreront après le dépôt du dixième instrument de ratification ou d’adhésion, ledit Protocole entrera en vigueur trois mois après la date du dépôt par cet Etat de son instrument de ratification ou d’adhésion ».
La FIACAT et l’ACAT Bénin qui ont accompagné ce processus félicitent les autorités béninoises pour cet engagement. C’est un pas très important en faveur de la protection des droits de l’homme au Bénin.
Le Bénin doit maintenant retirer toute référence à la peine de mort de son droit pénal et commuer les peines des condamnés à mort qui sont détenus à la prison civile d’Akpro-Missérété, près de Cotonou, en peines d’emprisonnement à temps. La FIACAT et l’ACAT Bénin veilleront à la mise en œuvre effective de ce Protocole.
Le Deuxième Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques a été adopté en 1989 par l’Assemblée générale des Nations unies. Il s’agit du seul traité à portée universelle qui prévoit l’abolition de la peine de mort de manière définitive. Le Bénin est le 9ème État africain à ratifier ce Protocole, portant ainsi à 75 le nombre de pays l’ayant adopté dans le monde.
Contact presse :
- FIACAT : Guillaume Colin – g.colin@fiacat.org – +226 66 33 82 55
- ACAT Bénin : Pascal Zohoun – acat_coordbnin@yahoo.fr – +229 95 85 16 46

jeudi 5 juillet 2012

LES CADRES BENINOIS TUENT LES ENFANTS BENINOIS !!!

Première session ordinaire de l’année 2012 de la commission nationale pour les  droits de l'enfant (CNDE): LES CADRES BENINOIS TUENT LES ENFANTS BENINOIS !!!

Merci Directeur de m'avoir demandé de vous représenter pour la session de la CNDE qui a eu lieu à Lokossa du 26 au 28 juin 2012 dernier. Merci parce que cela m'a permis d'avoir un peu de sous, je suis rentré avec au moins 50 000 francs CFA; et chacun dans la salle de la session se frottait les mains et chacun n'attendait que ce moment de distribution des enveloppes.
La CNDE est un regroupement de cadres de l’ensemble de l’administration béninoise chargée de proposer au gouvernement des actions à mener pour le bien être de l’enfant au Bénin. Elle dispose d’un secrétariat permanent en la direction en charge de la protection de la jeunesse et de l’enfant du ministère en charge de la justice au Bénin. Elle a été mise en œuvre grâce au soutien financier de l’UNICEF et dans le cadre de la convention des nations unies sur le bien être de l’enfant. Initiative très noble, celle de mener des actions pour le bien être de l’enfant béninois. Au constat, la période de gloire de cette commission remonte à la période de soutien financier de l’UNICEF ; depuis lors, tout est fini, plus aucune activité réellement menée au profit des enfants…. Des textes ont été pris pour créer donc un regroupement de toute l’administration béninoise pour sauver l’enfant béninois. Cette commission se réunit en deux fois en session ordinaire annuelle. Ainsi, pendant trois jours nous avons réfléchi pour proposer au gouvernement des actions à mener pour le bien être des enfants vivants au Bénin. Au nombre des actions proposer, les participants, tous cadres de l'administration publique et des communes, ont proposé que le gouvernement interdise la présence des télévisions dans les chambres d'enfants. Les enfants sont dans les rues, dans les marchés, vendent l'eau dans les petits sachets que nous achetons, ils sont aux feux tricolores que nous traversons, ils sont partout et nous les regardons, nous les refoulons lorsqu'ils nous demandent de l'argent.... et malgré cette misère extrême des cadres de tous les ministères du Bénin, de toutes les communes du Bénin se réunissent dépensent des MILLIONS pour demander au gouvernement béninois d'interdire l'internet aux enfants. Combien d’enfants au Bénin dispose d’électricité pour qu’on leur parle d’ordinateur jusqu’à envisager l’internet. Combien d'enfants ont d'acte de naissance? A t on besoin de se loger dans un hôtel pendant des jours pour décider de rendre gratuite la délivrance des actes de naissance aux enfants en dotant les arrondissements de notre pays de registres afin de diminuer le coût de délivrance aux communes.
Aoooh! Quel crime commettons nous tous les jours, nous cadres du Bénin et nous sommes surpris que nous élisons des voleurs de l'économie béninoise! Nous n'élisons que ceux qui nous ressemblent... J'ai dormi, mangé, pris l'argent et je suis rentré chez moi et pendant ce temps les enfants continuent de dormir au carrefour Etoile à Cotonou, les enfants continuent de casser les minerais dans les carrières, vendent de l'eau dans les rues de Cotonou et partout... Avec les HUIT MILLIONS dépenser pour rien, l'on pouvait déjà accroitre le bien être des enfants du Bénin. Pendant que nous les cadres, nous gaspillons des millions pour tromper le peuple, les enfants continuent de travailler et soulever des tonnes de briques sur les chantiers de constructions de bâtiments administratifs ; les chinois ayant désormais tous les marchés de travaux publics continuent d’exploiter et maltraités des enfants sur les chantiers de construction de route et personne ne dis rien….
CADRE Béninois! A lokossa, nous avons tué les enfants du Bénin…

mardi 3 juillet 2012

Communiqué de presse - Amnesty International

Il est temps que les gouvernements du monde entier fassent preuve d'un soutien véritable envers la Cour pénale internationale (CPI), a déclaré Amnesty International alors que la Cour célèbre une première décennie passée à tenter de rendre justice à des personnes victimes des crimes les plus graves que l'on puisse imaginer.

« L'existence même de la Cour pénale internationale a apporté aux victimes de crimes odieux dans le monde entier l'espoir de voir justice être rendue, a déclaré Marek Marczyński, responsable de la recherche, de la stratégie et du travail de campagne pour le programme Justice internationale. Les gouvernements doivent manifester leur soutien à la CPI en s'engageant publiquement à lui fournir un appui politique et financier. »

Depuis 1994, Amnesty International milite aux côtés de milliers d'organisations non gouvernementales du monde entier pour la mise en place d'un tribunal international permanent, afin que soient traduits en justice les auteurs de génocide, de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre.

Cette campagne a porté ses fruits lorsque le statut de Rome, le traité portant création de la CPI, est entré en vigueur le 1er juillet 2002 et que les 60 premiers États l'ont signé. Dix ans plus tard, le nombre de signataires a plus que doublé pour s'élever à 121 pays répartis sur tous les continents.

À ce jour, la Cour pénale internationale, dont le siège se trouve à La Haye, a commencé à enquêter sur des crimes en Côte d'Ivoire, dans la région soudanaise du Darfour, au Kenya, en Libye, en Ouganda, en République Centrafricaine et en République démocratique du Congo, et cherche à engager des poursuites contre leurs auteurs.

Elle examine par ailleurs l'idée d'enquêter sur des crimes dénoncés dans un certain nombre d'autres pays et régions, dont l'Afghanistan, la Colombie et la bande Gaza.

Le 14 mars 2012, la CPI a rendu son premier arrêt. Elle a déclaré Thomas Lubanga coupable d'avoir recruté et utilisé des enfants soldats en République démocratique du Congo.

« Les personnes prévoyant de commettre ce type de crimes doivent désormais y réfléchir à deux fois, car tôt ou tard il leur faudra répondre de leurs actes », a souligné Marek Marczyński.

Pourtant, les groupes de défense des droits humains ont prévenu la nouvelle procureure générale de la Cour, Fatou Bensouda, qui a pris ses fonctions le 15 juin, que d'importantes difficultés l'attendaient. En effet, certains États signataires du Statut de Rome ont refusé d'arrêter des suspects, notamment le président soudanais Omar el Béchir, recherché par la CPI pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre au Darfour.

Malgré ces chefs d'accusation, il se rend fréquemment dans des États amis prêts à le protéger de la justice.

« Le fait que les gouvernements ne viennent pas en renfort d'une Cour pénale internationale forte et ne fournissent les moyens physiques nécessaires pour faire appliquer ses mandats d'arrêt est profondément troublant. Les victimes méritent mieux », a ajouté Marek Marczyński.

Mettant en avant le cas de la Syrie la Cour a fait remarquer que le Conseil de sécurité des Nations unies n'a pris aucune mesure contre les crimes contre l'humanité commis dans certains pays non signataires du statut de Rome, alors qu'il l'a fait pour le Darfour et la Libye.

Amnesty International appelle également les gouvernements à jouer leur rôle en veillant à ce que la CPI dispose des fonds nécessaires pour rendre justice et apporter réparation aux victimes. L'organisation a évoqué son inquiétude croissante face au refus des États qui ont été le fer de lance de la création de la CPI, tels que le Royaume-Uni, l'Allemagne, la France, le Japon et l'Italie, de prendre pleinement en charge son financement, entravant ainsi son bon fonctionnement.

De nombreux États ne se sont pas encore engagés à verser volontairement des contributions régulières au Fonds de la Cour pénale internationale au profit des victimes. Ce Fonds a pour mission d'aider les victimes et de leur verser les réparations ordonnées par la Cour.

Les activités du Fonds au profit des victimes sont essentielles pour tenter d'alléger les souffrances des victimes et pour les aider à reconstruire leur vie. Grâce à des projets visant à leur permettre de bénéficier de soins et d'une rééducation, le Fonds au profit des victimes a déjà un impact considérable sur la vie de nombreuses personnes.

Mais il faut bien plus de ressources. « Nous prions instamment notre gouvernement de s'engager de nouveau à veiller à ce que les auteurs de crimes de droit international soient traduits en justice et à ce que les victimes obtiennent réparation pour les crimes odieux perpétrés contre elles », a conclu Marek Marczyński.

lundi 2 juillet 2012

Processus de rédaction des interventions soumises par les États

UPR Info a élaboré, en collaboration avec Mandat International, un questionnaire sur le processus de rédaction des interventions soumises par les États. «Le but de cette enquête est d’améliorer la compréhension par les ONG de ce processus afin de faciliter leur travail de plaidoyer auprès des États. ». 31 des Missions Permanentes basées à Genève ont répondu à cette enquête conduite entre janvier et mars 2012http://www.upr-info.org/+31-Etats-expliquent-leur-processus+.html

L'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture vient de publier une compilation d’exemples pratiques des mesures prises par les États membres pour donner effet aux dispositions de la Convention et de la Recommandation concernant la lutte contre la discrimination dans le domaine de l’enseignement. Ce deux instruments énoncent les principes fondamentaux de non-discrimination et d’égalité en matière d’accès à l’éducation tels que proclamés dans l’Acte constitutif de l’UNESCO.
« Cette publication présente une compilation d’exemples pratiques des mesures prises par les États membres pour donner effet aux dispositions de la Convention et de la Recommandation concernant la lutte contre la discrimination dans le domaine de l’enseignement. Ces exemples sont extraits des rapports nationaux soumis à l’UNESCO en vue de la septième consultation des États membres sur l’application de ces deux instruments normatifs.
La Convention et la Recommandation, dont le cinquantième anniversaire a été celébré en 2010, énoncent les principes fondamentaux de non-discrimination et d’égalité en matière d’accès à l’éducation tels que proclamés dans l’Acte constitutif de l’UNESCO .
Ces principes fondamentaux jouent un rôle essentiel dans le processus de l’Éducation pour tous (EPT), de sorte que ces instruments sont devenus tout naturellement la pierre angulaire de l’action menée par l’UNESCO dans ce domaine hautement prioritaire. »